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Guillaume Canet dans Au nom de la terre

Actualité 25 sept. 2019, 16:35 THIERRY LASSELIN

À l’occasion de la sortie du film, venez en aide aux agriculteurs. Le dimanche 29 septembre, 1 euro sera reversé à l’association Solidarité Paysans, qui lutte contre l’exclusion en milieu rural, pour toute place achetée. Pour plus d’informations et faire un don à l’association, rendez-vous sur solidaritepaysans.org

L'acteur livre une prestation bouleversante dans Au nom de la terre, une saga familiale autour des changements violents vécus par les travailleurs agricoles.

 

Ses rêves de gosse le portaient a priori loin du cinéma. Vers les concours de saut d’obstacles, qu’il réinvestit non sans talent depuis Jappeloup. Mais à 18 ans, une mauvaise chute a brisé net toute ambition de carrière professionnelle. Sa reconversion a cependant été rapide. Formé au Cours Florent, Guillaume Canet décroche dès 1999 sa première nomination aux César avec En plein coeur. Et, un an plus tard, La Plage le propulse au rang de star. Il a alors 27 ans et, de son propre aveu, l’après-film de Danny Boyle n’aura rien du long fleuve tranquille. Trop d’attente des autres et plus assez d’envie en lui-même. Mais cette spirale infernale aura une issue : le passage à la réalisation. D’abord Mon idole, comme une renaissance. Puis Ne le dis à personne et son César du meilleur réalisateur suivi des Petits mouchoirs, Blood Ties, Rock’n’roll et le récent Nous finirons ensemble. Mettre en scène a permis à cet hyperactif de reprendre goût au jeu. De se rapprocher aussi d’un cinéma d’auteur qui a eu tendance à le regarder de haut - en tournant pour Cédric Kahn, André Téchiné, Olivier Assayas - sans pour autant snober un cinéma à vocation plus populaire, comme Le Grand Bain.

 

Avec Au nom de la terre, Édouard Bergeon signe son premier film autour d’un sujet puissant et personnel : celui du monde paysan et des bouleversements qui le traversent depuis quarante ans. Le père du réalisateur y a, lui, laissé sa vie. Pour lui rendre hommage, Bergeon construit une saga familiale marquée par la tragédie, et confie le rôle du patriarche à un Guillaume Canet physiquement transformé par une calvitie. « C’est une chance inestimable qu’un si grand comédien ait décidé d’incarner mon père avec une telle implication », souligne le réalisateur. À l’écran, Canet impressionne. D’abord parce que sa connaissance du monde paysan – son père était éleveur de chevaux – lui permet d’être instantanément crédible dans sa manière de se tenir, avec cette démarche usée par des années de travail. Ensuite par la profondeur de son interprétation, à mille lieues de toute sensiblerie, et son désir de rendre hommage à une profession décimée par les suicides.
Peut-être décrochera-t-il sa troisième nomination au César du meilleur acteur après La Prochaine fois je viserai le coeur et Rock’n’roll. En attendant, on le retrouvera le 6 novembre dans La Belle Époque de Nicolas Bedos, accueilli avec enthousiasme à Cannes. 2019 est décidément une année de rêve(s) pour lui.

 

Pour plus d’informations et faire un don à l’association, rendez-vous sur solidaritepaysans.org

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