Des sous-mariniers français partent en mission à haut risque à bord de leurs appareils. Un film captivant et spectaculaire !
Le langage est technique. Le cadre ultra-réaliste. La nervosité de la guerre palpable. Le tout projette immédiatement le spectateur du Chant du Loup dans une expérience immersive et haletante. Son réalisateur, Antonin Braudy, ancien diplomate devenu auteur de bande dessinée avec Quai d’Orsay, adapté au cinéma en 2013, fait ici ses armes derrière la caméra. Pour sa toute première réalisation, il place la barre très haut en situant son action dans un sous-marin nucléaire dont l’équipage, en charge de l’avenir de l’humanité – rien que ça –, navigue au coeur d’un conflit planétaire. Un pari risqué et brillamment réussi, grâce notamment à son casting impressionnant, réunissant à son bord l’éclatant François Civil, et les charismatiques Reda Kateb, Omar Sy et Mathieu Kassovitz. Toute la force du Chant du Loup réside dans la montée en pression, présente tout au long du film, un exercice parfois compliqué qui, ici, offre un caractère indéniable à la production, des phases de chasse où le temps est comme suspendu jusqu’aux échanges tendus entre les différents échelons de commandement.
L’univers sonore, capital dans l’histoire même du film, est tout aussi spectaculaire. Ce sont les équipes de Skywalker Sound, habituées des plus grands blockbusters américains, qui se sont mises à la tâche pour donner une voix au monde du silence. Un tour de force technique qui nous plonge avec l’équipage sous les mers et nous entoure de sons aussi mystérieux qu’envoûtants. Et c’est en cela que Le Chant du Loup s’impose comme un film absolument prenant, grâce à une ambiance sous tension, un casting exceptionnel et un sens de la technique épatant. Un film français rare, ambitieux et à la hauteur de ses promesses pour une plongée à 20 000 lieues sous les mers...
3 bonnes raisons d'y aller :
1. Pour la plongée sous-marine
Antonin Baudry nous dévoile les mystères de la vie à bord d’un sous-marin : des liens fraternels qui s’y créent à la chaîne hiérarchique qui relie la terre, où se trouve la base militaire, et la mer, où naviguent silencieusement les submersibles.
2. Pour le suspense haletant
La séquence d’ouverture donne le ton : on découvre la pression à la fois physique et psychologique à laquelle les sous-mariniers, immergés entre des murs exigus, doivent faire face lorsqu’une mission périlleuse les confronte à des décisions aux répercussions planétaires.
3. Pour ses prouesses techniques
Avec ses scènes d’action et ses effets spéciaux bluffants de réalisme, Le Chant du Loup remporte haut la main son pari de film à grand spectacle. En prime : un travail sensationnel sur le son, mixé par le très prestigieux studio Skywalker Sound.
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